Les actes de violence se limitent-ils à une minorité de jeunes ou faisons-nous face à un vrai problème de société ?
Les médias mettent de plus en plus l'accent sur des faits de violence juvénile que ce soit des bagarres, des vols, des agressions ou autre. Il convient de nous questionner sur est-ce qu'il y a plus de violence chez les jeunes ou une violence plus forte qu'autrefois ? Cette violence indique-t-elle que la jeunesse part à la dérive ? Ou est-ce que ce sont nos représentations de la violence et de nos rapports à l'autre qui ont évolué ?
Les jeunes sont-ils de plus en plus violents ?
Une image fréquemment véhiculée dans les médias comme dans la société est celle d'une jeunesse plus violente qu'autrefois. Selon la sociologue Véronique le Goaziou qui a étudié les représentations véhiculées en la matière, on pense qu'il y aurait aussi une augmentation du nombre d'agissements violents chez les jeunes et que les premiers faits seraient commis de plus en plus tôt.
Qu'entendons-nous par violence ? Dans le cadre de cet article, nous nous concentrons sur la violence ordinaire dans les relations interpersonnelles que l'on peut nommer violence sociale, laquelle prend d'abord la forme de la délinquance et de la criminalité violente: coups et blessures, homicides, braquage, vols, dégradations, insultes, menaces, rackets, atteintes sexuelles, tortures. Dans les faits seul une petite partie des jeunes se révèlent réellement agressive.
La violence chez les adolescents: explications
- Violence pathologique: Cette violence est liée aux troubles du comportement souvent engendré par un mal-être ou une détresse. Ces jeunes ont souvent subi des dysfonctionnements dans le cercle familial ou des atteintes psychoaffectives.
- Violence de provocation: Dans ce cas, l'adolescent cherche à tout prix à s'affirmer en contredisant et en s'opposant notamment à l'autorité parentale, scolaire,.... Ces attitudes conduisent souvent à de la surenchère de violence.
- Violence initiatique: Elle est le reflet du passage de l'enfance à l'âge adulte par des rites initiatiques ou rites de virilité. Ici, l'appartenance au groupe et le regard des pairs sont décisifs. De plus, il est important pour le jeune de se conformer aux règles implicites du groupe. L'image que l'adolescent pourrait renvoyer ("intello", "raté",...) est une condamnation sociale plus lourde et douloureuse que d'éventuelles sanctions scolaires, judiciaires ou parentales.
La prévention pour briser les chaines de la violence
- La création d'un jeu ludo-éducatif
- Un soutien à la parentalité
- Des activités pédagogiques "clé en main"
- Une ligne d'aide 0800 800 140
- La prévention ciblée pour les adolescents via les réseaux sociaux
- Les Zones Patouch
- Autres projets
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